10. Vestiges d'une habitation du XVème siècle
L’on voit ici les fondations d’une maison médiévale constituées de pierres et de silex.
A proximité, une vitrine présente des plans et gravures de l’ancienne ville.
9. Panorama sur Le mont SAINT-MARTIN
Au pied de cette énorme pierre provenant des fondations, l’on aperçoit le Mont Saint-Martin et sa statue. A cet endroit s’élevait une ancienne église dédiée à Saint-Martin.
Dans le fond, l’on distingue (maison blanche) les vestiges de l’ancienne abbaye Saint-Augustin.
Au pied de la butte on peut imaginer la ville avec un habitat très dense.
A environ 50 cm de profondeur l’on découvre les fondations de ces maisons.
L’Ecole Nationale des Chartes effectue chaque année un chantier archéologique avec ses élèves, à proximité du cimetière actuel.
8. Table d'orientation
Le plan de Thérouanne datant de 1539 a été gravé dans la pierre. De ce point haut l’on se trouve près de l’ancienne cathédrale. L’on pourra situer notamment
-le tracé des remparts de la ville (rideaux d’arbres)
- l’emplacement des portes et des tours des fortifications
- les deux abbayes :
* au nord : l’Abbaye bénédictine de Saint-Jean
* au sud : l’abbaye Saint-Augustin en bordure de la Lys
- l’église Saint-Martin entre les deux bras de la Lys (emplacement de l’actuelle église de Thérouanne)
- la maladrerie où l’on soignait les lépreux
- le plateau d’Enguinegatte où ont eu lieu les trois batailles célèbres (1479-1513-1537)
7. Portail sud de la cathédrale
Nous sommes ici au pied du portail sud de la cathédrale.
A environ 20m de hauteur l’on pouvait admirer le groupe sculptural appelé « le Grand Dieu de Thérouanne ».
Le christ au centre est entouré à gauche de la vierge et à droite de Saint-Jean.
Ces statues ont échappé à la destruction de Thérouanne en 1553. Charles Quint en a fait don à la cathédrale de Saint-Omer où elles peuvent encore être admirées.
6. Pierre du sol de la cathédrale
Le sol de la cathédrale était magnifiquement décoré par des carreaux de pavement dont plusieurs sont exposés au Musée archéologique.
5. Fondations des deux autels du choeur de la cathédrale
De l’ancienne cathédrale gothique du XII ème siècle, il ne reste presque rien, si ce n’est des fondations.
Au centre du chœur se trouvait l’autel majeur et sur la droite vers le déambulatoire l’autel d’abside.
On observe aussi quelques rangées de pierres calcaires bien assemblées.
La nef de la cathédrale s’élevait de l’autre côté de la Rue saint-Jean.
4. Vitrine de documents sur la cathédrale
Omer, premier évêque attesté de Thérouanne en 639 fit construire à cet endroit du groupe épiscopal mérovingien une église comportant un baptistère où les chrétiens convertis au christianisme se faisaient baptiser.
Au fil des siècles se succédèrent un ensemble carolingien du IX ème siècle, une cathédrale de style roman puis la cathédrale gothique du XII ème siècle qui était l’une des plus belles du nord de la France.
3. Plaque du Souvenir de la cathédrale
Ici s’élevait l’illustre cathédrale de Thérouanne détruite par Charles Quint en 1553.
DeLetI MorInI
Ce chronogramme « La Cité des Morins détruite » comporte en chiffres romains la date de la destruction :
M (1000) D (500) L (50) III (3)
2. Place pavée du XVIème siècle
Cette Cour pavée, seul vestige intact, nous montre le niveau du sol de Thérouanne en 1553.
La place était entourée de bâtiments d’habitation. La pente permettait l’évacuation des eaux par un système d’égout.
Dans les interstices des pavés on a découvert de très nombreux fragments d’os et des dents d’animaux familiers ou d’élevage.
Sur la droite, sous la pelouse, il y avait des habitations. Les fouilles archéologiques ont permis la découverte de caves encore en bon état avec voûte et escalier.
Pour les protéger, il a fallu se résoudre à recouvrir de terre ces vestiges.
1. La ville fortifiée de Thérouanne
Nous sommes à l’entrée du site archéologique à l’endroit où s’élevait la cathédrale de Thérouanne, le palais épiscopal et de nombreuses demeures luxueuses.
Le fragment de chapiteau au sol provient de l’ancienne porte du Saint-Esprit qui était située au bas de la Rue Saint-Jean. La colonne plantée à ses côtés provient des anciens remparts de la ville.
Thérouanne était une place forte « L’Oreiller du Roi » disait François 1er qui avait fait rénover l’enceinte fortifiée. Un ancien plan datant de 1539 donne les dimensions de la ville : 3200 pieds du sud au nord et 2000 pieds d’ouest en est.
Le vieux château situé au nord-ouest au point le plus élevé de Thérouanne était intégré aux fortifications qui comportaient de nombreuses tours et plusieurs portes.